Nous évoquerons d’abord le rapport sur « la stratégie de sécurité nationale » que vient de publier l’administration Trump. Ce document, qui définit le cadre des priorités géopolitiques des États-Unis, est particulièrement dur avec l’Europe. Le gouvernement américain reprend à son compte les discours de l’extrême droite européenne, très critique vis-à-vis des instances de l’Union européenne. L’Union européenne, partisane d’un multilatéralisme en voie d’extinction, est perçue par l’administration Trump comme un partenaire décadent, menacé par les flux migratoires et par le courant de pensée woke. Prudentes dans leur réponse, les chancelleries européennes ont pour l’instant tenté de calmer le jeu.
Nous partirons ensuite pour l’Asie. Les relations diplomatiques entre la Chine et le Japon, souvent tumultueuses, traversent une nouvelle zone de turbulences. La première ministre japonaise, Sanae Takaichi, a mis le feu aux poudres en laissant entendre que le Japon pourrait intervenir militairement si la Chine décidait d’attaquer Taïwan. Cette déclaration a outré Pékin, qui considère Taïwan comme une partie de son territoire et qui, depuis quelques années, accentue sa pression militaire et diplomatique sur l’île.
Nous resterons en Asie, avec la récente visite officielle du président Macron en Chine. Le chef de l'État français espérait pouvoir infléchir la politique commerciale de Pékin, qui inonde le marché européen de biens à prix très compétitifs. Face à cette concurrence agressive, qui menace la survie de certains secteurs économiques européens, Macron envisage de recourir à des tarifs douaniers. Son objectif est d’inciter les usines chinoises à s’implanter sur le marché européen et participer ainsi à la création d’emplois et au développement industriel de l’Europe.
Enfin, nous parlerons de politique française. La droite républicaine fait les yeux doux à l’extrême droite. Longtemps considérées comme incompatibles, les deux droites semblent opérer un rapprochement idéologique qui pourrait bien se concrétiser lors des prochaines échéances électorales. Même l’ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, longtemps partisan d’un front républicain contre le Rassemblement national de Marine Le Pen, ne semble plus hostile à une telle union. Pour ne pas disparaître de l’échiquier politique, et face une extrême droite qui gagne du terrain, la droite traditionnelle n’a guère d’autre option que de plaider pour cette alliance.
Mais tout de suite, revenons sur le rapport stratégique de sécurité nationale récemment publié par le gouvernement américain. Dans ce document, l’administration Trump se montre très sévère envers l’Europe, renforçant la défiance et l’incompréhension vis-à-vis d’un allié pourtant historique.
Rien ne va plus entre Donald Trump et les Européens. Alors que les tensions sont palpables depuis plusieurs mois entre les États-Unis et le Vieux Continent, l’administration Trump vient de jeter un nouveau pavé dans la mare.
Dans son rapport sur la « stratégie de sécurité nationale », publié le 5 décembre dernier, et dans lequel les États-Unis fixent le cadre de leurs priorités géopolitiques, le gouvernement américain fait preuve d’une violence verbale inédite vis-à-vis de son allié historique.
Le document confirme tout le mal que le président Trump pense de l’Union européenne et de ses dirigea
Un vent glacial souffle sur les relations entre la Chine et le Japon depuis quelques semaines. À l’origine de cette escalade diplomatique, la déclaration de la première ministre japonaise, Sanae Takaichi, qui, lors de la session parlementaire du 7 novembre dernier, a affirmé qu’une attaque de la Chine à Taïwan représenterait une « menace existentielle » pour le Japon.
L’expression utilisée par la première ministre japonaise n’est pas anodine. En recourant à ces mots, la cheffe du gouvernement admet implicitement qu’elle n’exclut pas une intervention militaire du Japon pour défendre Taïwan en ca
Emmanuel Macron, tout sourire, prenant un bain de foule devant l’université du Sichuan. C’est l’une des images fortes de la récente visite officielle du président français en Chine.
Pourtant, au vu des résultats de sa visite, Macron aurait largement de quoi perdre le sourire. Car, hormis quelques contrats juteux signés par des multinationales françaises, le président rentre à Paris avec un bilan bien maigre.
Le déficit commercial de la France avec la Chine avoisine les 47 milliards d’euros, soit le quart du déficit extérieur total de l'Hexagone. Face à ce déséquilibre criant, le président a ap
C’est la fin d’un tabou dans la vie politique française. Pendant des années, la droite républicaine s’est opposée à toute union avec l’extrême droite. Mais depuis quelques semaines, l'idée d'un rapprochement entre les deux « sœurs ennemies » gagne du terrain.
Lors des législatives anticipées de 2024, le président du parti de la droite traditionnelle Les Républicains, Éric Ciotti, avait appelé de ses vœux une union électorale avec le Rassemblement national de Marine Le Pen. Face au tollé suscité à l’époque, il avait été poussé à la démission. Un an et demi plus tard, le panorama semble tout autr