Commençons par la géostratégie. Vladimir Poutine a effectué une visite officielle de deux jours en Inde. Il est rentré à Moscou avec plein de nouveaux contrats. Et l’Europe, naïve, qui croyait que le premier ministre Modi allait s’impliquer dans le dossier ukrainien !
En matière d’écologie, un rapport récemment publié vient de nous apprendre que les éoliennes en mer sont en recul. Les projets d’installation sont en chute libre. Et pourtant, il s’agit d’une électricité propre.
En France, place à la géopolitique. Emmanuel Macron a reçu le président ukrainien Volodymyr Zelensky en grande pompe. À défaut de pouvoir réellement renforcer l’armée ukrainienne, Paris voulait redonner une voix à Kiev. Mais n’est-ce pas déjà trop tard ?
Parlons du social, maintenant ! La ministre de la Culture Rachida Dati, qui est en campagne pour remporter la mairie de Paris, fait l’objet d’un nouveau scandale. Elle aurait usé de son influence pour obtenir un logement social à l’une de ses sœurs. Un paradoxe si l’on pense qu’elle vote toujours contre la construction de nouveaux logements à loyer modéré.
Enfin, même l’art peut être politique. Et s’il en fallait une nouvelle preuve, je vous propose un détour par l’exposition au Petit Palais consacrée aux toiles du peintre finlandais Pekka Halonen. Le peintre de la neige ne se contente pas de reproduire les paysages de son pays ; il en vante en même temps la grandeur nationale.
Je vous propose de démarrer notre tour d’horizon par un voyage qui est un peu passé inaperçu dans les médias. Pourtant, le rapprochement entre Narendra Modi et Vladimir Poutine n’est pas rien. Il redessine les équilibres géopolitiques.
La réception organisée pour la visite du président russe en Inde a pris des allures fastueuses : dîner privé soigné, banquet officiel somptueux, discussions diplomatiques prolongées, interventions devant de grands patrons… Deux journées riches en symboles mais qui ont laissé un goût amer aux Européens. Depuis le début de l’invasion de l’Ukraine, plusieurs gouvernements sur le Vieux continent espéraient que New Delhi, forte de son partenariat stratégique de plus de cinquante ans avec Moscou, encourage Poutine à infléchir son offensive.
C’était le prototype de l’électricité propre, de l’énergie de l’avenir. Mais, aujourd’hui, les éoliennes en mer n’ont plus la cote. C’est du moins ce que nous apprend une enquête du Monde, publiée le 29 novembre dernier. Le quotidien s’appuie sur un rapport de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), publié en octobre dernier, qui annonce un ralentissement de la dynamique mondiale de l’offshore. Les projets d’installation de plateformes en mer sont en chute libre : – 27 % d’ici 2030. Un phénomène qui s’explique de plusieurs façons.
Par un changement d’orientation politique, par exemple. Aux
Les récentes affaires de corruption touchant son entourage proche l’ont fortement affaibli. Plus grave encore, il peine à enrayer l’avancée russe sur son territoire. C’est dans ce contexte particulièrement difficile que Volodymyr Zelensky s’est rendu en France le 1ᵉʳ décembre, à l’invitation d’Emmanuel Macron. Il s’agissait de sa dixième visite à Paris depuis le début de la guerre en Ukraine, le 24 février 2022, et de la seconde en quinze jours. Mais que peut vraiment Paris pour lui ?
Le président français a fait de son mieux pour marquer cette venue et redonner de l’éclat à son homologue. Il a
Il ne se passe plus un jour sans que l’on ne parle d’elle. Quand la ministre de la Culture – et candidate de droite à la mairie de Paris – n’intervient pas pour défendre le gouvernement, elle s’en prend à la gauche municipale ou clame son innocence sur les… quatre affaires, dont une pour corruption, dont elle est accusée, le tout suivi par l’ensemble des médias. Rachida Dati est omniprésente. Depuis le 2 décembre, elle fait à nouveau la une des journaux. On lui reproche cette fois d’être intervenue directement auprès de la maire du huitième arrondissement pour que sa sœur obtienne un logement
Il souffle, avec Paysage d'hiver, comme un vent glacé, venu du Nord. Un tapis de neige étouffe le bruit des pas, les bouleaux scintillent sous la lumière, et l’on croirait sentir la morsure du froid sur les joues. Nulle figure humaine, juste la nature. L’œil se perd dans ce blanc, où chaque nuance raconte la patience d’un peintre qui connaît la neige. Voilà la première toile, majestueuse et silencieuse, de la grande rétrospective que le Petit Palais consacre pour la première fois en France au peintre Pekka Halonen. Jusqu’au 22 février, le musée parisien expose le maître de l’hiver finlandais s