Je m'appelle Hélène et j'ai grand plaisir à vous retrouver pour un nouvel épisode de notre programme hebdomadaire. Nous sommes le 12 novembre 2025 et je vous propose cette semaine d’observer le retour sur le devant de la scène de personnalités ou de thématiques qui ont fait l’actualité. Longtemps, on l’a ignoré. Et ce n’est que ces dernières semaines que ce nom – Zohran Mamdani – est connu de tous. À 34 ans, ce démocrate très à gauche pour les États-Unis vient de conquérir la mairie de New York.

Le prince iranien Reza Pahlavi refait parler de lui en tentant de renouer avec une visibilité politique sur la scène internationale. Il offre ses services pour diriger le pays à la place des Mollahs.

En France, des députés Les Républicains ravivent le débat longtemps resté en suspens autour du Traité du Mercosur. Ils demandent un vote des élus sur ce texte qui met en danger une partie de l’économie hexagonale.

Les rescapés de la salle de concert parisienne Bataclan voient leur histoire revenir sous les projecteurs à travers une série télévisée qui fait grand bruit : Des vivants. L’histoire, dix ans après les attentats, d’une renaissance collective.

Enfin, jamais il n’a fait autant parler de lui ces trente dernières années. Le créateur de parfums Francis Kurkdjian est mis à l’honneur au Palais de Tokyo avec une exposition innovante. Les médias ne tarissent pas d’éloges.

Le monde entier a assisté à cette élection, sidéré. Parti de rien, un Américain d’origine indienne et musulman vient d’être élu maire de New York. Un signe annonciateur de temps nouveaux ?

Casquettes de baseball Zohran, badges Zohran, bandanas Zohran, bérets Zohran, écharpes Zohran, et même patch anti-boutons Zohran ! Militants, sympathisants et équipe de campagne, tous arboraient les couleurs de leur champion le 4 novembre au soir. Dans le QG installé au cœur de Brooklyn, la salle surchauffée vibrait au rythme des slogans scandés et des playlists militantes. Puis, lorsque, à 21 h 37, la chaîne d’information locale NY1 a annoncé que l’Associated Press venait de déclarer le jeune démocrate vainqueur dans la course à la mairie, une clameur a jailli des quatre coins de la ville : Zohran Mamdani venait d’être élu maire de New York.

Il est l’héritier du trône en Iran, le fils du chah chassé du pouvoir par la Révolution islamique. Aujourd’hui, Reza Pahlavi se verrait bien prendre les rênes du pays qui l’a vu naître. Et il le fait savoir.

Chaque fois que le régime iranien chancelle, un même visage réapparaît sur les écrans : celui de Reza Pahlavi, héritier de la dernière dynastie impériale d’Iran. Il a beau vivre en exil depuis 1979, date à laquelle son père, le chah Mohammad Reza Pahlavi, a fui son pays en proie à la Révolution islamique, certains Iraniens voient en lui un éventuel recours. Une promesse de lendemains qui chantent, la perspective d’une ouverture sur l’Occident. Et ce, alors que le pays enchaîne les crises économiques et politiques depuis des décennies, sans parler de la répression féroce. Le pays s’affaiblit et

Les députés Les Républicains ont perdu patience. Face au risque de voir la France signer le Traité du Mercosur, ils demandent un vote de l’Assemblée nationale en urgence.

Le 5 novembre, le président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale, Laurent Wauquiez, et l’un de ses députés, Fabien Di Filippo, ont décidé d’agir. Dans un courrier adressé au premier ministre, ils exigent un vote « au plus vite » sur le Traité du Mercosur et demandent que « toute signature du traité soit rejetée et condamnée d’ici là », rapporte le site du quotidien Le Figaro. Le ton est ferme, tant la question est grave. Cet accord met, en effet, en danger le monde agricole en Europe.

Le Mercosur est une alliance économique née en 1991, regroupant l’Argentine, le Brésil, l’Urugua

Ils ont bien cru leur dernière heure arrivée. Cachés dans un couloir du Bataclan pour échapper aux terroristes, ces prisonniers ont fini par s’en sortir. Ce sont « Des survivants », comme le dit si bien la série qui leur est consacrée.

Le soir du 13 novembre 2015, durant deux heures et dix-neuf minutes, ils n’ont eu qu’une peur : être découverts par les deux kamikazes équipés de Kalachnikovs et d’une ceinture explosive qui occupaient le Bataclan. Tapis dans un couloir exigu de cette salle de concert parisienne, ils ont attendu. Jusqu’à la délivrance : l’assaut de la police. Ils étaient onze, prisonniers de ce réduit, persuadés que leur dernière heure avait sonné. Puis, ils ont survécu. Sept d’entre eux ont même tissé des liens indestructibles depuis. C’est cette histoire de rencontre et de résilience partagée au fil des ans

Sa rétrospective aussi a été accueillie avec enthousiasme. L’un des nez les plus célèbres de France a pensé une exposition où les cinq sens dialoguent. Pour le plus grand plaisir des visiteurs du Palais de Tokyo.

Un parfum flotte dans l’air du Palais de Tokyo. Il ne s’agit pas d’une fragrance que l’on reconnaît, mais d’une émotion que l’on respire. Quelques notes ambrées, un éclat de jasmin, une trace de cuir et de lumière. Derrière cette symphonie invisible, un nom : Francis Kurkdjian, l’homme qui a fait du parfum un art total. Du Mâle à Baccarat Rouge 540, ce nez a marqué l’histoire contemporaine du parfum d’une empreinte indélébile. De Dior à Saint Laurent, de Rick Owens à John Galliano, il a mis son talent au service des plus grandes maisons françaises, tout en faisant dialoguer les sens et les dis