Le président français a fait parler de lui cette semaine. Bien au-delà des frontières de l’Hexagone. À l’ONU, il a reconnu l’État de Palestine. Une décision qu’il a longuement mûrie.

Un frisson a parcouru l’hémicycle feutré de l’ONU, le lundi 22 septembre. À la tribune, Emmanuel Macron n’a pas tergiversé : « Pour la paix entre le peuple israélien et le peuple palestinien, je déclare que la France reconnaît aujourd’hui l’État de Palestine. » Il a également proposé l'ouverture d'une ambassade en Palestine, conditionnée à la libération « de tous les otages détenus à Gaza » et à un « cessez-le-feu ». Un geste qualifié d’historique par ses partisans, de trahison par ses critiques. La France devient en tout cas le premier pays du G7 et du Conseil de sécurité à franchir le pas, près de deux ans après l’immense tragédie du 7 octobre 2023 et la guerre sans fin dans la bande de Gaza. Dans la foulée, la Belgique, le Luxembourg, Malte, Andorre et Monaco lui ont emboîté le pas. La veille, le Royaume-Uni, l’Australie et le Canada avaient ouvert la voie. Désormais, 145 des 193 États membres de l’ONU reconnaissent la Palestine. La décision d’Emmanuel Macron n’est pas un coup de tête. « Il y a eu des doutes », reconnaissait, en juillet, un représentant du Quai d’Orsay dans Le Monde.

Les chaises vacantes en disent plus long que les slogans. Dimanche 21 septembre, à 15 heures, au Parc des expositions d’Arras, dans le nord de la France, plusieurs sièges au premier rang de cette vaste salle de meeting étaient toujours vides. Ils étaient réservés aux poids lourds du gouvernement, ils ont été soigneusement boudés. Seuls trois ministres, des élus de la région – Gérald Darmanin, Agnès Pannier-Runacher et Patricia Miralles – et une trentaine de députés sur une centaine de l’Assemblée nationale avaient fait le déplacement. « Une consigne a circulé », explique un dirigeant de Renais

De tous les personnages qu’elle a interprétés, l’un sans doute a marqué particulièrement les esprits : Angelica, roturière courtisée par un jeune aristocrate - Alain Delon, en l’occurrence -, dans la Sicile figée du XIXème siècle. Pour ce rôle dans l’extraordinaire film Le Guépard de Luchino Visconti, la jeune Claudia Cardinale passe quatre heures par jour à se préparer, rien que pour le maquillage et la coiffure. Ce chef d’œuvre du septième art aura été une leçon de vie pour elle, comme l’explique Le Monde : « Le personnage m’a marquée pour toujours. Il m’a dressée à être belle. J’avais des r

Un siècle déjà. Le Théâtre des Champs-Élysées célèbre le centenaire d’une apparition qui a bouleversé Paris et marqué à jamais l’histoire du spectacle : celle de Joséphine Baker. Le 2 octobre 1925, la jeune Américaine à la silhouette longiligne et au sourire solaire faisait son entrée sur cette scène mythique dans La Revue Nègre. Le public français, d’abord interloqué, a été très vite conquis par l’audace et la grâce de cette artiste qui incarnait, à elle seule, la modernité des Années folles. Cent ans plus tard, ce même théâtre rend hommage à cette chanteuse, danseuse, actrice par une série d

Limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C ? Une promesse apparemment en lambeaux. Selon la cinquième édition de Production Gap Report, publiée lundi 22 septembre, les grands pays producteurs de charbon, pétrole et gaz prévoient de pomper, d’ici 2030, plus du double des volumes compatibles avec l’Accord de Paris de 2015. Les chiffres claquent comme une gifle : ils projettent de produire, d’ici la fin de la décennie, 120 % de plus que le volume de combustibles fossiles admissible pour limiter le réchauffement à 1,5 °C, et 77 % de plus que ce qui serait compatible avec un réchauffement de 2 °C