Et on ne voit pas très bien comment la situation pourrait s’améliorer avec la probable réactivation des sanctions contre l’Iran. Vladimir Poutine tente d’intimider le monde.

Doit-on s’inquiéter ? Et si oui, jusqu’à quel point ? C’est l’une des questions que les citoyens européens sont en droit de se poser au vu de la nouvelle détérioration des relations entre, d’un côté, Bruxelles et, de l’autre, Téhéran et Moscou. Le 28 août, peu après les pourparlers de Genève entre les Européens et l’Iran sur la question du nucléaire iranien, la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne ont annoncé le déclenchement d’un mécanisme de sanctions. Leur conviction est claire : Téhéran cherche à se doter de l’arme atomique, ce que le régime des Mollahs dément. Si la Chine temporise, Moscou prévient : l’Europe joue avec le feu, a dit le ministère des Affaires étrangères russe, le 29 août dernier. Et il ne faut pas s’en étonner.

On devrait toujours croire Donald Trump. Surtout lorsque ses déclarations semblent complètement déraisonnables.
Quand, début 2025, juste après son investiture, le président américain annonce vouloir annexer le Groenland, tout le monde lève les yeux au ciel et rit sous cape. Près de six mois plus tard, la menace semble pourtant se préciser. Le 27 août dernier, le Danemark a dû convoquer le chargé d’affaires américain pour exprimer son fort mécontentement. Des proches de Trump mèneraient des opérations d’influence dans cette île arctique, placée, depuis trois siècles, sous la souveraineté du Dan

Bien sûr, le gouvernement était pratiquement au grand complet, assis au premier rang, en ce lundi 25 août. Inquiet. Trente minutes avant la conférence de presse de François Bayrou, les ministres pensaient encore qu’il allait tenter de justifier son projet de budget, par ailleurs fortement contesté. Rien de plus. Mais le premier ministre a pris tout le monde de court. Il a annoncé qu’il voulait solliciter la confiance de l’Assemblée nationale, le 8 septembre prochain, en recourant à l’article 49 alinéa 1 de la Constitution. Il va demander aux députés d’approuver son budget par un vote alors qu’

31 août 2025, Tourcoing. Cette ville défavorisée du nord de la France se retrouve sous le feu de l’actualité. Gérald Darmanin, ministre de la Justice et ancien maire de la cité ouvrière, y fait sa rentrée politique avec son mouvement, baptisé Populaires. Pour la troisième fois consécutive. Thèmes choisis cette année : jeunesse, parentalité et lutte contre l’assignation à résidence. Un programme très engagé socialement qui a un objectif caché : occuper l’espace politique durant les prochaines semaines. Montrer que Darmanin est un candidat crédible pour 2027, date de la prochaine élection présid

Vêtu d’un simple jogging noir et menotté. Le 25 août dernier, Laurent Vinatier, escorté par deux gardiens, franchit les portes du tribunal de Lefortovo, à Moscou. L’audience démarre avec une heure et demie de retard. Elle ne durera que vingt minutes et sera, de plus, à huis clos. À la sortie, le chercheur français lâche un seul mot : « oui ». Oui, il se considère comme un otage du pouvoir russe. Il est fatigué, amaigri mais bien décidé à tenir le coup.
Ce spécialiste de l’espace post-soviétique de 49 ans est accusé d’espionnage. Officiellement, les autorités russes lui reprochent de ne pas s’ê