Bonjour à toutes et à tous, bienvenue, et merci d’être à l’écoute de notre podcast de ce 27 août 2025. Je m’appelle Arnaud, et je vous accompagnerai au cours des prochaines minutes pour dresser avec vous un panorama de l’actualité mondiale. Nous reviendrons d’abord sur les récentes initiatives de Donald Trump afin de trouver une issue au conflit entre la Russie et l’Ukraine. Le président américain s’est d’abord réuni en Alaska avec Vladimir Poutine, puis a reçu le président ukrainien Volodymyr Zelensky à Washington. Mais les efforts diplomatiques de Washington n’ont, pour l’instant, rien donné. Nous irons ensuite en Bolivie, où vient d’avoir lieu le premier tour de l’élection présidentielle. Après 20 ans à la tête du pays, la gauche sera absente du deuxième tour. Le candidat centriste Rodrigo Paz Pereira a créé la surprise en devançant le favori de l’élection, le conservateur Jorge « Tuto » Quiroga. Dans un contexte économique difficile, M. Paz Pereira aborde le second tour, prévu le 19 octobre, en ballotage favorable.

Nous partirons ensuite pour la France, où le gouvernement Bayrou retient son souffle avant une mobilisation populaire, prévue le 10 septembre prochain, en réponse aux mesures de restrictions budgétaires annoncées par le premier ministre. Intitulé « Tout bloquer », ce mouvement transpartisan, lancé sur les réseaux sociaux, rappelle celui des « gilets jaunes ». Face à cette initiative spontanée, certains partis politiques et syndicats peinent à définir leur position. Nous resterons en France pour nous rendre sur la côte atlantique, dans les Landes. Bordé de longues plages réputées pour leurs vagues, le département est la destination privilégiée des surfeurs. Ces dernières années, ce sport de glisse s’est fortement popularisé en France, au point de saturer certaines plages de la région. Si les hôteliers se frottent les mains, les surfeurs locaux dénoncent une surfréquentation qui empêche la pratique de ce sport dans de bonnes conditions. Enfin, nous suivrons les pas de Français qui ont choisi d’aller s’installer à Dubaï. Parmi les principaux atouts de la ville : une fiscalité avantageuse, une vie nocturne délurée et un climat très ensoleillé. Mais ce mirage clinquant s’est construit sur une absence totale de démocratie et sur l’exploitation massive de travailleurs immigrés. Par ailleurs, la ville, très en vogue chez les ultra-riches et les influenceurs, a vu ses loyers exploser, au point de devenir l’une des plus chères de la planète.

Mais tout de suite, direction Washington. Face à l’impuissance européenne, le président Trump semble déterminé à reprendre la main dans le conflit qui déchire l’Ukraine. Il a enchaîné les initiatives diplomatiques. Pour l’instant, sans succès.

Donald Trump fait preuve d’un volontarisme diplomatique assez inhabituel dans le conflit entre la Russie et l’Ukraine. S’il est peu probable que ses efforts soient récompensés, le président américain a su se placer au centre des discussions, en lançant deux initiatives successives.

D’abord, en organisant un sommet bilatéral avec son homologue russe Vladimir Poutine qui s’est tenu à Anchorage, en Alaska, le 15 août dernier. Puis, en invitant le président ukrainien Volodymyr Zelensky à Washington, en compagnie d’un groupe de chefs d’État européens, quelques jours plus tard.

Nous partons maintenant pour la Bolivie, où vient d’avoir lieu le premier tour des élections présidentielles. La défaite sans appel de la gauche, au pouvoir depuis 20 ans, et la forte dynamique électorale du candidat centriste Rodrigo Paz Pereira sont les deux principaux enseignements de cette première étape du scrutin.

Une page se tourne en Bolivie. Après 20 ans au pouvoir, la gauche ne dirigera plus le pays à partir d’octobre prochain. C’est ce qu’ont décidé les électeurs boliviens appelés aux urnes le 17 août dernier à l’occasion du premier tour de l’élection présidentielle.

Si la défaite du MAS (Movimiento al Socialismo), très affaibli par les divisions internes entre Evo Morales et l’actuel président Luis Arce, était attendue, le résultat a réservé une surprise de taille.

Le candidat de centre-droit, le sénateur Rodrigo Paz Pereira, que les sondages donnaient en troisième position, a survolé le premier to

Direction la France maintenant, pour évoquer le mouvement « Tout bloquer ». Issue des réseaux sociaux, cette initiative appelle au blocage complet du pays le 10 septembre prochain afin de protester contre la politique d’austérité du gouvernement. Alors que le mouvement de gauche radicale La France Insoumise soutient cette mobilisation, les autres partis d’opposition se montrent pour l’instant plus circonspects.

La rentrée s’annonce particulièrement agitée pour le gouvernement Bayrou. Face à la menace d’une journée de mobilisation exceptionnelle intitulée « Tout bloquer », prévue le 10 septembre prochain, le premier ministre vient de décider qu’il engagera la responsabilité de son gouvernement, deux jours plus tôt. Comme s’il voulait couper l’herbe sous les pieds des « bloqueurs », François Bayrou vient d’annoncer qu’il demandera un vote de confiance. Au risque de voir son gouvernement être censuré par le parlement.

Le mot d’ordre de l’initiative « Tout bloquer » est simple : « On ne paye plus, on ne

Nous partons maintenant pour les Landes, dans le sud-ouest de la France. Ce « paradis des surfeurs » connaît un afflux touristique sans précédent en raison de la popularité de ce sport de glisse. Si l’afflux de touristes est perçu comme une aubaine économique par beaucoup, la surfréquentation des plages génère des accidents et des tensions entre les surfeurs.

Dans les Landes, département du sud-ouest de la France bordé par l’Océan Atlantique, le surf est victime de son succès. Sport autrefois pratiqué par quelques initiés à la recherche de liberté et d’aventure, le surf est récemment devenu une activité beaucoup plus massive.

En quelques années, les « spots », nom donné aux plages privilégiées par les surfeurs, ont pris des allures de boulevard embouteillé. En plein mois de juillet, sur la plage de Santocha, il n’est pas rare de compter plus de 200 surfeurs qui attendent la vague. Pour Raymond Deroo, barman dans un restaurant de plage, « cette anné

Enfin, nous partons pour Dubaï. La « perle du Golfe » attire un nombre croissant de Français à la recherche de soleil et de fiscalité avantageuse. Mais il existe toutefois un revers à la médaille, notamment l’absence totale de démocratie et l’exploitation abusive de millions d’immigrés du sud-est asiatique.

Dubaï fait rêver les Français. Ils sont plus de 1 000 chaque année à venir tenter leur chance dans l'eldorado émirati aux allures de cité futuriste. La ville, qui comptera d’ici la fin de l’année 4 millions d’habitants, a doublé sa population en dix ans, reflet d’une attractivité qui ne fléchit pas.

Sécurité, fiscalité avantageuse, bord de mer et climat ensoleillé sont autant de facteurs qui incitent les Français à franchir le pas. De source consulaire, la communauté française de Dubaï est estimée à plus de 60 000 personnes.

Qu’ils soient restaurateurs, influenceurs ou hommes d’affaires, Dubaï