Bonjour, et bienvenue à toutes et à tous dans notre rendez-vous hebdomadaire. Nous sommes aujourd’hui mercredi 2 juin 2021, je m’appelle Hélène, et je vous accompagnerai pendant les prochaines minutes pour parler de sujets qui font l’actualité. Tout d’abord, on s’intéressera aux mobilisations qui ont eu lieu ce week-end en France en défense des langues régionales. Ensuite, on reviendra sur la crise entre l’Union européenne et la Biélorussie, et sur une fusion qui fait débat dans l’univers audiovisuel français. On découvrira aussi l’histoire de Sedat Peker, un criminel qui fait trembler le gouvernement turc, et on terminera avec l’exploit de Lille, champion de France de football face aux stars de Paris.

On commence, donc, avec les manifestations qui se sont déroulées un peu partout en France samedi dernier. Leur objectif : protester contre une décision du Conseil Constitutionnel qui limite l’enseignement des langues régionales à l’école publique…

En Corse, au Pays Basque, en Bretagne mais aussi en Occitanie et en Alsace… Samedi dernier, la journée de mobilisation en défense des langues régionales s’est déroulée sur tout le territoire national. Les milliers de personnes qui sont descendues dans les rues des villes françaises avaient un point commun : dénoncer la décision du Conseil constitutionnel sur l’enseignement de ses langues locales. En France, actuellement, pas moins de 75 langues régionales sont officiellement recensées. Une dizaine d’entre elles sont encore utilisées au quotidien. C’est le cas, par exemple, du breton, du corse, ou du créole dans les Antilles.

On regarde maintenant vers l’est de l’Europe. Le détournement d’un avion de ligne par les autorités de Biélorussie, dimanche 23 mai, a provoqué la colère des pays européens. Entre Minsk et Bruxelles, rien ne va plus…

L’histoire ressemble à un épisode de la Guerre Froide. Dimanche 23 mai, un avion de la compagnie irlandaise Ryanair a réalisé un atterrissage d’urgence à l’aéroport de Minsk, en Biélorussie. L’appareil effectuait la liaison entre Athènes, en Grèce, et Vilnius, en Lituanie. Quelques minutes avant de quitter l’espace aérien biélorusse, il a été sommé de rallier la capitale du pays. Le gouvernement local, dirigé d’une main de fer par le président Alexandre Loukachenko depuis plus de 26 ans, a même envoyé un avion de chasse pour escorter le Boeing de Ryanair.

Selon les autorités biélorusses, l’app

On revient en France, et on s’intéresse maintenant à un petit tremblement de terre dans le monde de l’audiovisuel : l’annonce d’un projet d’union entre les deux principales chaînes de télévision du pays…

Les deux vieux ennemis du paysage audiovisuel français ont décidé de faire la paix. Lundi 17 mai, la maison mère de TF1, la première chaîne de télévision privée en France, a annoncé des négociations exclusives pour racheter M6 à son principal actionnaire, le groupe allemand Bertelsmann. M6 a été créée en 1987, au moment de la libéralisation de la télévision. La « petite chaîne qui monte », comme le mentionnait son slogan, a peu à peu concurrencé TF1 et les canaux publics de France Télévisions. Avec aujourd’hui environ 10% de part d’audience, M6 est la troisième chaîne la plus regardée dans le

L’audiovisuel peut parfois servir des desseins inattendus. Pour s’en rendre compte, il n’y a qu’à regarder du côté de la Turquie. Depuis plusieurs semaines, les vidéos d’un criminel en fuite font trembler le gouvernement…

C’est la dernière star des réseaux sociaux en Turquie. Mais ce n’est pas un jeune influencer, un chanteur ou un sportif… Sedat Peker est âgé de 50 ans, il a les cheveux grisonnants et un peu d’embonpoint. Surtout, Sedat Peker est un criminel. Un mafieux reconnu, qui a fait plusieurs séjours en prison. Sa dernière condamnation remonte à 2005, quand il avait écopé de 14 ans de prison pour avoir dirigé une organisation criminelle. Libéré en 2013, le parrain turc semblait s’être racheté une conduite. Il s’affichait même comme un homme d’affaires, et fréquentait les cercles du pouvoir. Il a d’aille

On revient en France, où Lille a créé la surprise de la saison : le club nordiste a remporté le championnat de football, devant le grand favori, le Paris-Saint Germain…

C’est un peu l’histoire de David contre Goliath. D’un côté, le LOSC, le club de la ville de Lille, cinquième budget du championnat français en début de saison mais des ambitions plutôt modestes. De l’autre, un mastodonte du football européen: le Paris-Saint Germain (PSG), avec des moyens quatre fois supérieurs à ceux de Lille, des stars mondiales comme Di Maria, Neymar et Mbappé. Une équipe programmée pour tout gagner, mais qui s’est cassé les dents sur les nordistes au cours d’une saison passionnante.

L’épilogue de la compétition a eu lieu dimanche 23 mai. Ce jour-là, les Parisiens avaient en