Bonjour. Nous sommes le 27 septembre 2017. Je m’appelle Pauline et je suis contente d'être en votre compagnie pour ce nouvel épisode de notre programme hebdomadaire. Drôle de semaine, en vérité. Sans grandes surprises, sans évènements marquants. Ainsi, évidemment, Angela Merkel a été réélue à la tête de l'Allemagne. De même, il va de soi que l'ONU dont la 72^ème Assemblée générale se tenait ces jours-ci a été vivement critiquée. Au point que certains se sont demandés à quoi elle servait ? Original ! En France, on se retrouve un peu sur le même type d'ambiance. Comme annoncé depuis des mois, le magnifique siège du Parti socialiste est mis en vente. La déroute est totale. Quant à notre ancien président de la République, on le sait, il ne peut pas tenir sa langue. Il vient de faire son grand retour médiatique. Enfin, c'était promis, la généralisation à toutes les femmes de la procréation médicale assistée devait être votée. Et bien, le gouvernement recule sur toute la ligne. Et rien ne bouge. Mais alors, vous interrogez-vous légitimement, ces sujets ont-ils un intérêt ? Et bien justement, oui. Et je me suis donnée quelques minutes pour essayer de vous en persuader…

Prenez les élections allemandes d'abord. Bien sûr, la chancelière a été réélue. On le savait depuis des mois. Mais regardez en détail les résultats et vous vous apercevrez que Merkel n'a pas convaincu tout le monde. Pire que l'extrême droite pointe le bout de son nez…

Angela Merkel a voté à Berlin. Puis, en ce dimanche 24 septembre, fin de journée, la chancelière allemande est partie rejoindre la Maison Konrad Adenauer, le siège des chrétiens démocrates de la CDU. Beaucoup de jeunes s'y étaient donnés rendez-vous. En attendant les résultats, les militants boivent de la bière et se calent l'estomac avec des currywurst et des petits sandwiches. Puis, à 18 heures, les résultats sont officialisés. Explosion de joie. Avec 33% des votes sur son nom, Merkel vient de remporter un quatrième mandat à la tête du pays le plus puissant d'Europe. Elle égale désormais le record de deux des grands dirigeants du pays, Konrad Adenauer et Helmut Kohl. Ce devrait être un motif de fierté et pourtant, en ce début de soirée, Angela est déçue.

C'est d'une certaine façon, et à une autre échelle, l'un des buts de l'ONU. N'en déplaise à ses détracteurs qui, régulièrement, remettent en cause l'existence même de cette organisation internationale. N'est-ce pas, monsieur Trump ?

Je me souviens de ce moment d'immense fierté. Nous étions le 14 février 2003 et notre flamboyant ministre des Affaires étrangères, Dominique de Villepin, prenait la parole devant le Conseil de Sécurité des Nations unies, à New York. Devant les grands de la planète, le diplomate venait dire le refus de la France à une intervention en Irak, il contestait à mots couverts la vision caricaturale du monde de George W. Bush. Sa volonté d'hégémonie, aussi. L'aristocrate français profita également de ce discours pour répondre à Donald Rumsfeld, qui avait jugé que la France et l'Allemagne relevaient dés

En voilà une prière que l'on aurait dû adresser également au Parti socialiste français ! C'est trop tard. Aujourd'hui, le parti est aux abois, il en est réduit à devoir vendre son quartier général. Le début de la fin ?

C'est un endroit superbe. Un hôtel particulier magnifique de 3000 mètres carrés composé de deux bâtiments de quatre étages chacun. À l'intérieur, on trouve de l'Haussmannien. De hauts plafonds, des moulures, des cheminées. Il y a aussi ce fameux escalier en fer forgé orné de portraits de tous les Premiers secrétaires que le Parti socialiste a connu. Ses deux cours intérieures pavées et ses grandes grilles dorées à l'entrée accentuent encore le côté majestueux du lieu. Solferino, du nom de la rue où a été construit cette énorme bâtisse, est un véritable petit bijou d'architecture. Rares sont le

Lui en revanche, si. L'ex-président de la République a décidé de rompre son vœu de silence pour re-commenter la vie politique. C'est plus fort que lui. À moins que ce ne soit le début d'une nouvelle stratégie...

Ça doit être terrible. Pendant cinq ans, vous êtes au centre de l'attention médiatique et politique du pays, vous recevez les grands de ce monde, vous participez aux décisions majeures qui engagent la planète. Puis, tout d'un coup, plus rien. De président de la République, vous retournez au statut de simple citoyen. Ou presque. C'est le sort auquel est condamné François Hollande depuis son départ de l'Elysée. Mais pour cet homme engagé en politique depuis près de quarante ans, qui a dirigé le Parti socialiste durant onze ans et surtout, qui aime commenter la vie politique, cette situation tien

En revanche, une constante continue à se dessiner quels que soient nos dirigeants : ils ne tiennent pas leurs promesses. Les femmes qui attendent la généralisation de la procréation médicale assistée en savent quelque chose. Pourtant, pour certaines, le temps presse… Mais les oppositions dans la société sont fortes. Qui a le droit d'avoir des enfants ? Est-ce moral de faire appel à la science ? Dans quelles conditions ? Jusqu'où ? Ce sont ces questions, très difficiles, qui se retrouvent dans cette thématique. C'est la raison pour laquelle je vous propose de faire de ce sujet le Featured Topic de notre session de Speaking Studio cette semaine.

Mon amie Sylvie en avait assez d'attendre le prince charmant. Elle avait alors quarante ans et ne parvenait pas à rencontrer un homme avec qui elle pourrait fonder une famille. Révoltée à l'idée d'en être privée, juste parce que la vie n'avait pas placé la bonne personne sur son chemin, elle a décidé de prendre elle-même les choses en main. Parce que la procréation médicale assistée.

(PMA) est réservée en France aux couples hétérosexuels stériles, elle a pris le train. Direction le nord de l'Espagne. Après quelques allers et retours, elle est revenue enceinte. C'était il y a cinq ans. Aline, sa