Chers auditeurs, bonjour. Nous sommes le 13 février 2019 et c’est Jacques, au micro, qui vous présente cette nouvelle édition de notre programme hebdomadaire.

Nous commençons en prenant note d’un nouveau développement dans la prise de conscience concernant le dérèglement climatique : les jeunes prennent les choses en main, particulièrement en Europe.

Ils étaient 3 000 le 10 janvier, près de 13 000 le 17 et 35 000 (selon la police), jeudi 24, à Bruxelles : le mouvement dit des « grèves scolaires pour le climat » prend une ampleur inattendue en Belgique, rapporte le journal Le Monde.

Les collégiens, lycéens et étudiants ont bloqué pendant près de trois heures le centre de la capitale belge, réclamant une politique qui confronte la crise du dérèglement climatique.

« Le climat est le problème de toute une génération, la politique doit apporter des réponses », a déclaré Anuna De Wever, l'une des deux lycéennes qui ont lancé le mouvement en Belgique.

Et maintenant, nous nous rendons au Japon où les mères s’épuisent à jongler avec leurs obligations professionnelles et le soin des enfants.

Avec le déclin et le rapide vieillissement de sa population, le Japon est confronté à une sévère pénurie de main-d'œuvre : un frein à la croissance économique, que le premier ministre s'est donné pour mission de restaurer en augmentant le rôle des femmes dans l'économie.

Le problème, c'est que les Japonaises sont trop occupées pour travailler encore plus.

Un long article dans le New York Times du 2 février donne une idée de l'emploi du temps alarmant des mères japonaises qui, avant de se rendre au travail et pour de longues heures après, doivent assurer, le plus souvent à elles seules, les tâche

Après avoir évoqué la mobilisation de la prochaine génération contre le monde adulte autour du climat et le sacrifice des mères japonaises pour leurs enfants, jetons maintenant un coup d'œil sur un exemple d'ingratitude filiale.

Si vous regrettez d'être venu au monde, il est possible de porter plainte contre les responsables : vos parents. C'est en tout cas ce qu'a l'intention de faire Raphaël Samuel, 27 ans.

Ce jeune Indien originaire de Mumbai se dit « antinataliste » et reproche à ses parents de lui avoir donné la vie « sans son consentement », comme l'explique le Guardian du 5 février.

L'antinatalisme soutient qu'il est immoral de procréer et qu'une grande partie de la misère humaine pourrait être évitée par le renoncement à se reproduire.

Il faut préciser que Samuel ne fait pas partie des 763 millions de personnes,

Revenons en France, où le prestige d’une respectable institution est menacé.

Un chef dans une petite ville du sud-ouest de la France et une grand-mère de 72 ans qui prépare des omelettes au crabe dans sa cantine de rue à Bangkok n'ont pas grand-chose en commun – à part ce détail : tous deux ont décidé de renoncer aux étoiles que leur avait attribuées le guide Michelin.

La chose eût été impensable il y a seulement dix ans, estime le Robb Report dans un article du 19 janvier.

Une étoile dans le guide Michelin est, depuis longtemps, un symbole d'excellence culinaire. L'étoile reçue par Jay Fai à Bangkok était un honneur : son petit restaurant ne désemplit pas. Les trois ét

Et nous terminons en faisant le point sur la situation au Congo qui a enfin un nouveau président.

Le 24 janvier dernier en République démocratique du Congo, Joseph Kabila, accroché à la présidence depuis la fin de son dernier mandat il y a deux ans, a finalement transmis le pouvoir à l'un de ses opposants, Félix Tshisekedi, déclaré vainqueur en dépit des résultats contestés de l'élection présidentielle du 30 décembre.

Face à Martin Fayulu, le réel vainqueur selon l'Église catholique congolaise, dont l'indépendance est reconnue, c'est Tshisekedi qui a été choisi par la Commission électorale avec l'accord (ou sous la pression) de Kabila, qui le jugeait plus... malléable. Le candidat de Kabil