Bonjour à toutes et à tous ! Bienvenue, et merci d’être à l’écoute de notre podcast de ce 27 mars 2024. Je m’appelle Nicolas, et je vous accompagnerai au cours des prochaines minutes, pour évoquer plusieurs sujets d’actualité.

Mais tout d’abord, je veux partager une nouvelle passionnante. Nous avons créé un nouvel espace de conversation pour vous appelé "Rooms". Dans Rooms, vous pouvez pratiquer le français en discutant avec d'autres membres de la communauté - et avec nous aussi - sur tous les sujets qui vous passionnent. Chaque "Room" a un sujet de conversation et une limite de 5 participants. Rooms est disponible dès maintenant sur notre site web et notre application L360. Il s'agit d'un service gratuit pour tous nos abonnés. Je vous invite donc à explorer Rooms après avoir écouté cet épisode.

Nous parlerons d'abord des élections présidentielles en Russie. Vladimir Poutine a obtenu plus de 87 % des voix lors d'un scrutin entaché d'irrégularités qui ne laissent que peu de doute sur l'ampleur de la manipulation électorale organisée par le Kremlin. Nous reviendrons ensuite sur la descente aux enfers de l'une des influenceuses les plus puissantes du monde –l'italienne Chiara Ferragni–, soupçonnée d'escroquerie dans le cadre de plusieurs campagnes publicitaires. La vie de rêve qu'elle ventile à ses millions de followers sur Instagram pourrait brutalement prendre fin. Nous nous rendrons ensuite en France, qui s'apprête à entrer dans un débat sociétal majeur : la fin de vie. Le président Macron vient de donner ses premières orientations sur le projet de loi qu'il imagine. Il souhaite avancer prudemment afin de ne pas crisper une partie de la population, très sensible sur le sujet. Nous irons ensuite dans le nord de la France, et plus particulièrement à Dunkerque. Traditionnellement associée au chômage et à la crise économique, la ville et sa région semblent connaître une réindustrialisation fulgurante grâce à l'arrivée massive de gigafactories spécialisées dans les batteries électriques. Enfin, nous terminerons notre podcast, avec un projet qui devrait être débattu dans les jours qui viennent à l’Assemblée Nationale : la loi contre la discrimination capillaire. Beaucoup de personnes, principalement afrodescendantes, sont discriminées sur leur coupe de cheveux en milieu professionnel.

Mais tout de suite, direction la Russie, qui vient de réélire à une majorité écrasante Vladimir Poutine lors d’un simulacre d'élections présidentielles.

« Le plus grand bourrage électoral de l’histoire de la Russie». Pour Golos, ONG observatrice des élections en Russie, bannie par le Kremlin et dont le président est incarcéré, cela ne fait aucun doute. Le score écrasant obtenu par Vladimir Poutine lors des récentes élections présidentielles ne s'expliquerait que par un recours massif et systématique à la fraude électorale.

Direction maintenant l'Italie, où l’influenceuse de mode Chiara Ferragni est au cœur d’une polémique qui pourrait bien mettre un terme au conte de fée qu'elle s'est construit sur les réseaux. La répression des fraudes italienne soupçonne que la jeune femme se serait enrichie par le biais de campagnes humanitaires mensongères.

Chiara Ferragni est une pionnière. Pour beaucoup, l'Italienne a été l'une des toutes premières influenceuses de l'histoire. En 2007, la jeune lombarde lance son blog de mode. Avec 500 euros en poche, elle achète un nom de domaine, un appareil photo digital pour exposer ses tenues et dévoiler ses conseils vestimentaires. Les marques s'intéressent très vite à cette femme charismatique, blonde aux yeux bleus et à la taille mannequin.

Chiara devient incontournable dans les fashion weeks du monde entier. Le succès de son blog se transpose bientôt à Instagram, où le compte de la jeune italienne frôl

Nous quittons le glamour des influenceuses pour nous rendre en France, où le président Macron s'apprête à proposer au parlement la réforme sociétale clé de son deuxième mandat, la loi sur « l'aide à mourir ».

Dans une récente lettre ouverte à Emmanuel Macron, Françoise Hardy, star de la chanson à trajectoire internationale dans les années 1960 et 1970, lui demande de légaliser l’euthanasie. Agée de 80 ans et atteinte d'un cancer du larynx incurable, la chanteuse supplie le président en ces mots : « Nous comptons tous sur votre empathie, et espérons que vous allez permettre aux Français très malades, et sans espoir d'aller mieux, de faire arrêter leur souffrance ».

« Bouleversé » par ce courrier, le chef de l’État a cependant déclaré vouloir prendre le temps pour proposer sa réforme sur la fin de v

Nous partons maintenant pour le nord de la France. Longtemps symbole d'obsolescence industrielle et de récession économique, la région connaît, depuis quelques années, une inédite reconversion industrielle. À l'image du Port de Dunkerque, qui attire maintenant de nombreuses entreprises spécialisées dans les mobilités électriques.

L'heure de la revanche a-t-elle enfin sonné pour Dunkerque ? Traditionnellement associée à la morosité économique et aux industries en déclin telles que le charbon ou la sidérurgie lourde, cette métropole du nord de la France semble, depuis quelques années, retrouver une forte attractivité économique.

Dunkerque était la ville de France qui perdait le plus d'habitants il y a une dizaine d'années. Elle devrait en accueillir entre 20.000 et 30.000 supplémentaires dans les 10 ans qui viennent, signe de cette réindustrialisation « miracle ».

Un revirement surprenant qui ne doit rien au hasard. En rép

France toujours, où le débat sur la discrimination capillaire va s’ouvrir cette semaine à l’Assemblée Nationale. Si les États-Unis ou le Royaume-Uni ont déjà légiféré, la France, elle, semble bien en retard sur ce sujet.

Cette semaine, l'Assemblée Nationale a la possibilité de renforcer encore un peu plus son dispositif législatif contre les discriminations. Elle devra se prononcer sur un projet de loi relatif à la discrimination capillaire.

Le sujet peut paraître anecdotique, il est loin de l'être. Aux États-Unis, une étude a montré que deux tiers des femmes afro-descendantes changent de coiffure avant un entretien d'embauche et que leurs cheveux sont 2,5 fois plus susceptibles d'être perçus comme non professionnels par leur recruteur ou leur patron. Des chiffres qui ont interpellé le député centriste de Guad