Bienvenue à tous, et merci d’être à l’écoute de notre programme hebdomadaire. Je suis Luc. Nous sommes aujourd’hui le 29 août 2018. Cette semaine, on revient sur la disparition du sénateur américain John McCain, témoin et acteur privilégié de ces dernières décennies. On va parler aussi de rentrées. Rentrée politique d’abord, celle du gouvernement français. Rentrée scolaire ensuite, avec des millions d’enfants qui se préparent à retourner à l’école. On parle aussi de l’univers carcéral, avec des prisons françaises, bien malgré elles, sous le feu des projecteurs. Enfin, on va faire un tour sur les bords de la Méditerranée, en Grèce, un pays qui retrouve –un peu– son indépendance financière…

On le surnommait « maverick. » Samedi dernier, John McCain s’est éteint, à l’âge de 81 ans, des suites d’un cancer. Le sénateur pour l’état d’Arizona emporte avec lui une histoire extrêmement riche, un témoignage essentiel pour comprendre les États-Unis de la deuxième moitié du vingtième et du début du vingt-et-unième siècle. Aviateur, prisonnier de guerre au Vietnam, membre du Congrès, sénateur républicain pendant près de trois décennies, candidat aux présidentielles en 2008… McCain a été sur tous les fronts, souvent en première ligne.

En France, après quelques semaines de vacances, le gouvernement a effectué sa rentrée. Sur la table du Conseil des ministres, plusieurs dossiers importants, dans un contexte économique et social délicat…

Les vacances sont terminées pour le gouvernement français ! Le Conseil de ministres organisé mercredi dernier, le 22 août, a marqué le point final de cette parenthèse estivale. Les responsables politiques français ont été sommés de vite oublier les lectures, la plage, la sieste ou les grasses matinées. Ils doivent désormais se plonger dans leurs dossiers et ces derniers, si l’on en croit la presse française, ne manquent pas !

« Rentrée sociale à haut risque » titrait Le Monde au lendemain de cette première réunion. Le Figaro évoquait « les dossiers chauds de la rentrée », Libération « la dif

Parmi les autres sujets importants qui attendent l’exécutif français ces prochaines semaines, il y a la question de l’état des prisons… Plusieurs événements sont venus rappeler cet été que leur situation est parfois précaire…

C’est un été à oublier pour le système pénitentiaire français. Il avait d’ailleurs mal commencé avec, début juillet, l’évasion spectaculaire d’un des détenus les plus surveillés du pays de la prison de Réau, près de Paris. Rédoine Faïd, emprisonné pour de nombreux braquages, s’est évadé par hélicoptère. L’appareil s’est posé dans la cour centrale

de la prison, et deux hommes lourdement armés en sont sortis pour récupérer Faïd, sous le regard impuissant des surveillants du centre.

L’affaire avait alors défrayé la chronique. Elle a marqué le début d’une série noire pour les prisons françaises :

La rentrée des classes ne concerne pas seulement les responsables politiques et les ministres. Dans les prochains jours, des millions de petits écoliers vont retrouver leurs classes. Pour leurs parents, c’est l’heure de sortir la calculette pour faire des économies…

C’est une situation classique des derniers jours du mois d’août. Les vacances ne sont pas encore terminées, les touristes sont encore visibles dans tous les coins de France, mais dans les supermarchés, il n’y en a que pour… la rentrée scolaire ! Cette année, elle a lieu lundi prochain, le 3 septembre, et dans les rayons, on ne voit que cartables, cahiers, stylos et fournitures en tout genre… Parfois aussi, on aperçoit des parents qui, liste en main, tentent d’anticiper leurs achats avant le « rush » de début septembre.

Pour les enfants, la période qui précède la rentrée est toujours très excit

Faire des économies, cela a été, ces dernières années, une obsession pour la Grèce. Lourdement endetté au plus fort de la crise, le pays a été placé sous assistance financière en échange de très lourds sacrifices. Il vient de sortir de ce programme de surveillance…

Après huit ans de crise, la Grèce se prépare à revenir sur les marchés financiers. Depuis le 20 août, le pays n’est plus soumis au programme d’aide financière de l’Union européenne. Il peut donc, en théorie, se financer sur les marchés. Un tel accès lui était interdit depuis avril 2010. À cette époque, Athènes est dans la tourmente et considérée comme le maillon le plus faible d’une zone euro en pleine crise économique. Bruxelles se penche alors au chevet du pays méditerranéen et lui impose une tutelle financière. En échange, le gouvernement grec doit appliquer une politique d’austérité de gra