Chers auditeurs, bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de notre programme hebdomadaire ! Je m’appelle Pauline et je suis heureuse de commenter, avec vous, les derniers évènements qui ont marqué l’actualité française et internationale. Nous sommes aujourd’hui le 22 août 2018. J’aimerais démarrer cet épisode par la disparition de l’ancien secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan. Il s’est éteint samedi 18 août, à l’âge de 80 ans. Homme de conciliation et de conviction, il a, tout au long de son parcours, agi en fonction d’un idéal : celui de la lutte contre la pauvreté et de l’aide au développement. C’est ce qu’il a tenté d’impulser à l’ONU en modernisant l’organisation, lui donnant un nouveau souffle. Jusqu’à la fin de sa vie, il a souhaité préserver les droits de l’Homme. C’est ainsi qu’en février 2012, il fut nommé émissaire conjoint de l’ONU et la Ligue arabe sur la crise en Syrie, avant de démissionner en août. Sa perte est une triste nouvelle pour la communauté internationale.

La nouvelle est tombée le samedi 18 août. Kofi Annan, secrétaire général des Nations unies de 1997 à 2006, est décédé à la suite d’une « courte maladie ». Sa famille a indiqué qu’il n’avait pas souffert. À l’annonce de sa mort, de nombreux chefs d’État et de gouvernement ont salué la mémoire de l’homme qu’il était et de l’action qu’il avait menée à la tête de l’ONU. Emmanuel Macron a ainsi rendu hommage à un homme « qui incarnait la conscience humanitaire et la conscience internationale ». Vladimir Poutine a expliqué avoir « admiré sa sagesse et son courage ».

Né au Ghana en 1938, Kofi Annan a gravi peu à peu les échelons de la diplomatie internationale. Fonctionnaire d’administration et du budget pour l’OMS en 1962, il entre rapidement à l’ONU où il travaille, entre autres, pour la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique, puis comme sous-secrétaire général à la gestion des ressources humaines.

Un grand débat populaire a commencé à Cuba afin de discuter d’un projet de Constitution qui reconnaît le rôle du marché et de la propriété privée dans l’économie. Au premier abord, cela m’a paru être une bonne nouvelle. Cependant, les libertés publiques et fondamentales semblent être les grands absents du nouveau texte. Cuba prend-elle vraiment le chemin du changement ?

Cuba. Ce pays évoque bien des épisodes de l’histoire qui sont restés ancrés dans les mémoires collectives. Cuba et la Révolution de 1959, Cuba et la crise des missiles de 1962, Cuba et les balseros… Tous ces épisodes ont un point commun : le régime communiste instauré par Fidel Castro. De la mise en place du régime à la mort de son leader, en passant par la Constitution de 1976, Cuba a mené une politique répressive, antidémocratique et quasi-totalitaire.

Pourtant, depuis le retrait de Fidel Castro et l’arrivée au pouvoir de son frère Raul à partir de 2008, le pays semble vouloir défier ses viei

Abordons maintenant le cas de l’Aquarius, un navire transportant des migrants vers les côtes européennes qui vient d’accoster à Malte. Il faut évidemment se réjouir que les hommes et les femmes à bord de ce bateau aient pu rejoindre la terre ferme sains et saufs. Cependant, il s’agirait de s’interroger sur la stratégie de l’Europe en matière migratoire.

L’Aquarius, un nouveau symbole de la crise migratoire qui secoue l’Europe : une nouvelle incarnation de l’arrivée massive de migrants sur le vieux continent pour certains, une illustration de l’égoïsme européen et de la négation des droits de l’Homme pour d’autres. Comme la Jungle de Calais ou la mort du petit Aylan, l’Aquarius a fait couler beaucoup d’encre. Après avoir attendu plusieurs jours à mi-chemin entre Malte et l’Italie, dans l'incertitude la plus absolue, l’Aquarius a finalement terminé son calvaire, le mercredi 15 août, dans le port de La Valette, à Malte, avec 141 migrants à son b

Le retour d’un ancien président de la République en politique ? Peut-être faudra-t-il finir par s’en accoutumer… ? Après Nicolas Sarkozy, c’est François Hollande qui souhaiterait revenir dans le jeu politique français. D’ailleurs, ce dernier n’a jamais dit qu’il arrêtait définitivement la politique ! Depuis quelques jours, un tract « Hollande 2022 » a été aperçu en France.

Il avait voulu effacer toute trace du quinquennat de Nicolas Sarkozy. De l’omni-présidence, il voulait revenir à une « présidence normale ». Contre un « président des riches », il désirait être proche du peuple. François Hollande se voulait si différent de son prédécesseur, qu’il a fini par lui ressembler. L’ombre de Sarkozy a plané sur toute la durée du mandat de François Hollande. D’abord parce que Hollande ne cessait de comparer son action à celle de Sarkozy, mais aussi parce qu’il pensait l’affronter en 2017.

Les différences idéologiques sont un fait. Mais quand la politique vous tient, ell

Les Parisiens partis en août pour leurs vacances ne se doutaient pas que pendant leur absence, la Mairie de Paris avait installé des urinoirs écologiques dans les rues. Cette originale trouvaille parisienne est-elle… une bonne nouvelle ?

Et si vous pouviez uriner dans la rue tout en faisant pousser quelques plantes vertes ?

Non, ce n’est pas une blague, c’est bien réel ! Depuis quelques jours à Paris est expérimenté ce que la Mairie a appelé des «uritrottoirs ». Conçus par l’entreprise Faltazi, établie à Nantes, ces nouveaux urinoirs se veulent écologiques et sans odeur. Ils permettront aux hommes de se soulager en pleine rue et ont été conçus pour produire du compost, grâce à la paille. Ce mécanisme ferait économiser à la ville de Paris plusieurs milliers d’euros en eau de nettoyage des rues.

Je n’attendrai pas la fin de l’expé