Dominique: | Depuis la pandémie, tout le monde pensait que l’exigence du travail à 100 % en présentiel appartenait au passé. Avant les confinements sanitaires, nous détenions tous les outils nécessaires. Nous entretenions déjà des échanges à distance, mais nous ne les utilisions pas pleinement. Certains soutenaient cette organisation du travail, mais ils étaient loin d’être majoritaires. Mais le Covid-19, qui a obligé tout le monde à rester à la maison, a permis de révéler les nombreux avantages du travail à distance, en particulier pour le bien-être des employés. Ils maintenaient de meilleures habitudes de vie, qui concouraient à protéger leur santé physique et mentale. Ils entretenaient un point de vue plus positif par rapport à leur entreprise. À la fin de la pandémie, tout le monde accueillait avec enthousiasme l’assouplissement des conditions de travail même si beaucoup de dirigeants combattaient l’idée d’un travail à 100 % à distance. Aujourd’hui, on observe une tendance inverse. En témoignent des articles récents publiés dans la presse, notamment celui paru dans Les Échos : « Avec le recul du télétravail, trois risques planent sur les entreprises ». En juillet, RadioFrance débattait aussi de cette question : « Télétravail : la fin de l’effet Covid ? ». Tu penses que c’est la fin, Catherine ? |