Pauline: | La France vient de connaître sa deuxième vague de chaleur de l’été. Alors que nous subissions des chaleurs allant jusqu’à 42 degrés et ralentissions nos activités, les reportages sur les crèmes glacées envahissaient les journaux télévisés. Certains journalistes compatissaient avec les travailleurs obligés de supporter la chaleur, d’autres s’appesantissaient sur les moyens pratiques de faire baisser la température du corps ou à l’intérieur du logement ou avertissaient les personnes fragiles des effets que la chaleur pouvait avoir sur leur santé. Mais peu approfondissaient la question de l’origine de ces épisodes extrêmes : le réchauffement climatique. D’où l’analyse menée dans un article du Monde : « Canicule : un traitement médiatique encore perfectible ». On y apprend que si le contenu des médias trahissait autrefois un certain scepticisme par rapport au changement climatique, la canicule de 2022 a provoqué une prise de conscience et l’adoption de la « charte pour un journalisme à la hauteur de l’urgence écologique ». Elle établissait 13 lignes de conduite à respecter, notamment bien choisir les mots utilisés pour décrire la situation afin de ne pas minimiser le problème, questionner les solutions qui sont présentées et révéler les stratégies produites pour semer le doute dans l’esprit du public. |