| Catherine: | La semaine dernière, le journal Le Monde publiait un article amusant intitulé « Dans les coquilles du Monde : crack ou krack ? » Le mot « crack », qui signifie « champion » a plusieurs homophones, notamment « crac », le bruit de quelque chose qui se brise, le « krach » en Bourse et la drogue qu’on appelle le « crack ». Or le 1er novembre 1990, au sujet du Mgr Marcinkus, un cardinal surnommé le « banquier de Dieu », qui a dû démissionner en raison de ses opérations financières désastreuses, le journal écrivait qu’il avait été « au centre du plus retentissant des cracks financiers d’Italie ». Il l’a présenté ainsi à tort comme un as de la finance ! Cette anecdote est un signe que le grand nombre d’homophones de la langue française n’est pas seulement une difficulté à surmonter pour devenir un maître de cette langue. Cette spécificité est source de nombreux jeux de mots plus ou moins volontaires ! D’ailleurs, le Canard enchaîné a publié aussi un article sur des coquilles de la presse intitulé « Quand la presse s’emmêle les pinceaux ». |