Chers auditeurs, bonjour. Nous sommes le 3 octobre et c’est Jacques, au micro, qui vous présente ce nouvel épisode de notre programme hebdomadaire.

C’est avec tristesse que nous venons d’apprendre la mort du chanteur, compositeur et acteur Charles Aznavour, une vraie légende en France et à l’étranger. Nous évoquerons sa mémoire dans notre prochain épisode.

Dans son récent discours à l’Assemblée générale des Nations unies, Emmanuel Macron s’est adressé à un interlocuteur qu’il n’a pas nommé. Mais tout le monde a compris.

Le président français et Donald Trump sont « amis » : à chacune de leurs rencontres, ils s’embrassent et se serrent longuement la main. Le rituel s’est répété dans un hôtel de New York le 24 septembre, à la veille de l’ouverture de la 73^ème Assemblée générale des Nations unies.

Mais lorsqu’il est monté à la tribune le lendemain, Emmanuel Macron a largement réfuté, point par point, le discours tenu par Donald Trump moins d’une heure avant.

Aux États-Unis, les élections de mi-mandat auront lieu dans quelques semaines et, avec elles, l’occasion pour le parti démocrate de reconquérir la majorité au congrès et au sénat. En même temps, la question de savoir qui aura les meilleures chances contre Trump en 2020, devient de plus en plus urgente.

Elizabeth Warren, sénatrice du Massachusetts, vient d’annoncer qu’après les élections de mi-mandat, elle envisagera sérieusement sa candidature à la présidence des États-Unis en 2020, rapporte le Boston Globe du 29 septembre.

Elle a fait cette déclaration au cours d’une assemblée communautaire dans une petite ville du Massachusetts, en réponse à la question d’un membre de l’assistance sur ses ambitions présidentielles. Insistant d’abord sur l’importance pour les Démocrates de se concentrer sur les élections de novembre pour regagner la majorité à la Chambre et au Sénat, elle a ensuite ajouté :

Il y a encore beaucoup à faire pour atteindre l’égalité entre les sexes : une réforme du congé parental discutée actuellement en France est un exemple parmi d’autres.

L’égalité entre les femmes et les hommes dans la sphère professionnelle ne pourra être réalisée sans une réforme du système des congés parentaux.

C’est ce qu’implique une pétition signée par 160 personnalités françaises et publiée le 22 septembre dans le journal Le Parisien. Les signataires, parmi lesquels figurent des experts du monde médical et académique, des journalistes et des dirigeants syndicaux, demandent l’instauration d’un congé obligatoire et de même durée pour les deux parents, qu’ils soient travailleurs indépendants ou salariés, comme c’est le cas depuis peu au Portugal.

En France,

Et maintenant, en guise de diversion, un brin d’anthropologie urbaine.

Pour qui sait prendre le temps et ouvrir les yeux, la ville, dans la multiplicité de ses espaces et l’infinie variété de sa masse humaine, offre un spectacle permanent d’une richesse insoupçonnée.

Pour le découvrir, Miloš Tomić, un artiste serbien, suggère une méthode de visite alternative, qui consiste à suivre un étranger. L’expérience est relatée dans un article du Guardian du 21 septembre.

L’idée est de recruter, au hasard et à son insu bien sûr, un guide et de lui abandonner le contrôle de la promenade en espérant qu’il ou elle vous emmènera hors du circuit touristique, si vous êtes tourist

Enfin, après trois-quarts de siècle, un tableau de Renoir spolié par les nazis est rendu à son proprétaire légitime.

Chaque fois qu’il changeait de mains, à Johannesbourg puis à Londres dans les années soixante-dix et, plus récemment, à New York et dans le Michigan, la vérité sur ce tableau impressionniste était passée sous silence : il avait été volé par les nazis en 1941.

Intitulée Deux femmes dans un jardin et peinte par Pierre-Auguste Renoir la dernière année de sa vie, en 1919, la toile appartenait à Alfred Weinberger, un collectionneur et marchand juif. Il l’avait rangée, avec deux autres Renoirs et un Delacroix, dans le coffre d’une banque avant de fuir Paris pour échapper à la Gestapo.

Sylvie Sulitzer