À New York, Macron a dit oui à la Palestine
1 October 2025
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Un frisson a parcouru l’hémicycle feutré de l’ONU, le lundi 22 septembre. À la tribune, Emmanuel Macron
n’a pas tergiversé : « Pour la paix entre le peuple israélien et le peuple palestinien, je déclare que la France reconnaît aujourd’hui l’État de Palestine. » Il a également proposé l'ouverture d'une ambassade en Palestine, conditionnée
à la libération « de tous les otages détenus à Gaza » et à un «
cessez-le-feu ». Un geste qualifié d’historique par
ses partisans,
de trahison par ses critiques. La France devient en tout cas le premier pays du G7 et du Conseil de sécurité
à franchir le pas, près de deux ans après l’immense tragédie du 7 octobre 2023 et la guerre sans fin dans la bande de Gaza. Dans la foulée, la Belgique, le Luxembourg, Malte, Andorre et Monaco
lui ont emboîté le pas. La veille, le Royaume-Uni, l’Australie et le Canada
avaient ouvert la voie. Désormais, 145 des 193 États membres de l’ONU reconnaissent la Palestine. La décision d’Emmanuel Macron n’est pas un coup de tête. « Il y a eu des doutes », reconnaissait, en juillet, un représentant du Quai d’Orsay dans
Le Monde.